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Accueil » Examens » Explorations usuelles » IPS PGO TcPO2
IPS
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TcPO2

Le médecin vasculaire après vous avoir examiné, peut juger qu’il est nécessaire de réaliser différentes explorations complémentaires de l’écho-doppler et indiquées en fonction de votre état de santé

IPS

Il s’agit de l’Index de Pression Systolique, également dénommé IPSC Index de Pression Systolique de Cheville.

C’est le rapport de la pression artérielle au niveau des artères de la jambe, divisé par la pression artérielle au niveau des artères du bras

Normalement la pression doit être la même dans tous les vaisseaux du corps, et ce rapport doit être proche de 1

Exemple : TA cheville 140/ TA bras 140 => IPS = 1

En cas d’artériopathie oblitérante, il y a une baisse de débit, et la pression dans les artères de la jambe va diminuer ; donc l’IPS va être abaissé.

Exemple : TA cheville 80 / TA bras 140 => IPS = 0 .57

A quoi ça sert ? Cet examen est très utile, il permet un dépistage simple d’une maladie artérielle ; il permet d’évaluer la gravité d’une artériopathie ; il permet le suivi d’un traitement médical ou chirurgical

Comment ça se passe ? La pression artérielle est mesurée de façon habituelle au niveau du bras, avec une sonde doppler ; avec le même appareil, le brassard va être positionné sur la jambe au dessus de la cheville, et la pression va être mesurée à l’aide du doppler sur les arteres de la jambe.

Cet examen a des limites, parfois la prise de pression n’est techniquement pas possible (en cas d’œdème, ou d’ulcère trop étendu par exemple) ; cet examen peut avoir des valeurs faussées si les artères de la jambe sont trop rigides (calcifiées) : dans ce cas on ne peut pas les comprimer avec le brassard et la valeur de la pression va être surestimée.

Exemple : TA cheville 240 / TA bras 140 => IPS = 1.78

En pratique, l’IPS est considéré comme normal s’il est compris entre 0.9 et 1.3 ; en dessous de 0.9 il existe un obstacle sur les artères qui fait chuter la pression ; au-delà de 1.3, les artères sont pathologiques car trop calcifiées, ce qui traduit aussi une maladie vasculaire à explorer plus en détails.

Il s’agit d’un examen indolore et sans danger souvent réalisé dans le même temps que l’écho-Doppler ou lors de la consultation.

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PGO

Pression systolique du Gros Orteil

Cet examen mesure la pression artérielle au niveau des artères du pied

A quoi ça sert ? cet examen est nécessaire lorsque la prise des pressions en cheville n’est pas possible, ou pas fiable (IPS) ; la valeur de la pression artérielle au niveau de l’orteil donne une idée précise de la gravité de l’artériopathie sus jacente

Comment ça se passe ? un capteur est placé sur la pulpe de l’orteil, et un mini brassard à tension est enroulé autour du premier orteil (pouce pied) ; la prise de pression s’effectue comme sur le bras, et la pression est mesurée à ce niveau

Il s’agit d’un examen indolore et sans danger

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TcPO2

Cet examen mesure la pression des tissus en oxygène, à travers la peau (Pression trans cutanée).

Il s’agit d’un examen réalisé en milieu hospitalier, afin d’évaluer au mieux la qualité de la vascularisation sur les extrémités

A quoi ça sert ?

Cet examen apporte des précisions utiles chez les patients qui presentent une artériopathie evoluée, et chez qui il est nécessaire d’avoir une idée précise de l’état de l’oxygénation des tissus, avant une opération notamment, et pour anticiper le potentiel de cicatrisation.

Comment ça se passe ?

Le patient est en position assise ou allongé ; le pied est réchauffé afin de dilater les petits vaisseaux ; des capteurs sont collés sur la peau du pied et vont mesurer le taux d’oxygène dans les tissus ; l’appareil va permettre de comparer les taux d’oxygène avec une zone saine, non concernée par l’artériopathie.

Il s’agit d’un examen indolore, sans danger, parfois un peu long afin d’obtenir les mesures les plus précises possibles.

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Mesure de la Pression du Gros Orteil